Un groupe de six habitants, invités par Total et deux élus de la ville, Yves Blein, député-maire de Feyzin et Murielle Laurent, conseillère municipale et vice-présidente du Grand Lyon, tous membres de la Conférence riveraine, ont pu visiter une partie du site de la raffinerie, pendant sa période d'arrêt.
Cet arrêt, programmé d'octobre à novembre, concerne la
partie raffinage de la raffinerie. L'arrêt concernant la partie
pétrochimie aura lieu en 2015 avec un processus différent.
La visite
Mme Roy, secrétaire générale de la plateforme Total de Feyzin et Mme Galimant, responsable de la communication ont accueilli les membres de la Conférence riveraine et les ont d'abord menés sur la Base de vie située au sud du site. Elle se situe à proximité des lieux d'intervention et se compose d'une petite infirmerie. C'est un lieu où les différents intervenants peuvent faire une petite pause.
Site contrôlé
Les membres ont ensuite été acheminés sur le lieu où sont entreposés et démontés les échangeurs. Le nettoyage y est effectué par lavage à haute pression avec évidemment récupération des eaux usées pour leur traitement. Des tirs radios sont effectués la nuit afin de vérifier l'étanchéité des éléments remontés après leur maintenance.
Base de vie nord
Se situe au nord de la raffinerie sur un terrain loué au Grand Lyon. Elle comprend 400 bungalows qui servent de bureaux, de vestiaires, et un réfectoire a été aménagé (les repas représente un coût de 5 euros pour les intervenants) ; 50 personnes encore une fois recrutées par la Maison de l'Emploi de Feyzin y travaille pour le services des repas et le ménage.
Objectifs
Les objectifs poursuivis par Total sont de mener à bien l'arrêt dans le délai annoncé, soit 5 semaines et, une fois les opérations de maintenance et de nettoyage réalisés, de rendre pérenne l'activité de la raffinerie pour les six prochaines années.
Les objectifs poursuivis par Total sont de mener à bien l'arrêt dans le délai annoncé, soit 5 semaines et, une fois les opérations de maintenance et de nettoyage réalisés, de rendre pérenne l'activité de la raffinerie pour les six prochaines années.
L'arrêt en
chiffres :
- représente un coût de 45 millions d'Euros,
- 180 entreprises intervenantes,
- soit 3000 personnes au total
- 10000 autorisations de travail délivrés,
- 450000 heures de travail,
- 2 années de préparation,
- 2 trains « touristiques » loués pour acheminement des techniciens de la base nord au lieu d'intervention, permettant une gain de temps et une circulation sécurisée sur le site,
- 25 surveillants de trous d'hommes recrutés par la Maison de l'emploi de Feyzin (durée de leur contrat 2 mois).
- 9 alpinistes,
- 15 pompiers détachés de Laval en plus de ceux des entreprises
La prise en compte du
facteur humain est importante puisque cet arrêt fait appel à des
métiers difficiles exercés par des personnes qui vivent éloignées
de leur famille pendant la durée de l'arrêt.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire